Les acryliques sur toiles non-tendues

Voici le sixième article de ma série Levée de fonds pour vidéos sur la créativité. Aujourd’hui, je vous parle de mes acryliques sur toiles non-tendues.

Si vous avez lu mon article Les acryliques sur papier, j’y mentionnais que j’avais rencontré Christian Lipani, un artiste de Kelowna qui avait une certaine reconnaissance là-bas. Il m’avait conseillé de peindre à l’acrylique, en grand format, si je voulais vendre à la clientèle du secteur.

Je ne me souviens pas exactement ce qui m’a amené à choisir des toiles non-tendues plutôt que des canevas déjà prêts à être accrochés. C’est probablement que dans notre plan de match, avec mon conjoint, Kelowna n’était que la première étape d’un plus grand périple et des toiles non-tendues sont pas mal plus faciles à transporter et prennent moins d’espace que les autres types de support.

Pour pouvoir travailler sur des grands formats sans avoir à clouer ma toile sur le mur (car à ce moment-là, j’étais en appartement et c’est mon mur de salon qui me servait d’atelier), mon mari m’avait fabriqué des barres ajustables, dans le même genre que celles qu’utilisait ma mère pour tendre sa soie avant de la peindre.

Quand j’ai commencé à peindre mes grands formats, la seule autre expérience avec l’acrylique que j’avais eu, c’était en 2003. Il m’était passé par la tête de peindre toutes les portes de mon appartement, dans le même style que mes dessins aux crayons de couleurs. J’avais pris un gros feutre noir pour faire mes lignes et j’avais acheté au Dollorama, les petites bouteilles de peintures acryliques pour bois. J’avais refait un peu la même chose dans un autre appartement ensuite, mais cette fois, en peignant les marches et le mur de l’escalier. Petite anecdote, utile à savoir, lorsque j’ai cédé mon bail pour quitter le second logement, le propriétaire m’a dit de remettre en blanc ce que j’avais peins. J’ai découvert que l’utilisation du feutre noir était une très mauvaise idée… quatre couche de blanc n’ont pas suffit à masquer mes lignes… et le pire, c’est que la personne qui a repris le bail aurait préféré que je laisse mes peintures!

Lorsque j’ai créé mes grands formats sur toiles non-tendues, j’ai retrouvé l’expérience de se perdre dans mon œuvre, que j’avais goûtée en peignant mes portes. La peinture acrylique que j’utilisais était toutefois de meilleure qualité que ce qui se vend au Dollorama et j’ai dû m’ajuster à sa consistance plus épaisse.

Au départ, j’ai essayé de reproduire ce que je faisais à l’aquarelle et ça ne fonctionnait pas du tout. L’acrylique n’ayant pas la transparence de l’aquarelle, je n’étais pas satisfaite du résultat. Ce qui est intéressant de noter en lien à ma satisfaction, c’est qu’à ce moment-là, j’avais des attentes. Il y a quelques semaines, en faisant le tri de mes œuvres pour ma levée de fonds, j’ai repris contact avec mes acryliques de 2013 et je suis restée agréablement surprise de ce que j’avais créé. Si je n’avais pas mis des cimaises partout dans ma maison pour faciliter la disposition de mes œuvres, j’en aurais mis quelques-unes sur les murs comme tapisserie.

À cette époque, mes seuls « cours » de peinture étaient l’observation du travail d’autres artistes lors de mes rencontres heArfit. Comme avec l’aquarelle et le pastel, c’est vraiment par l’exploration du médium et la pratique essai-erreur, que je peignais, découvrant l’acrylique sans savoir s’il y avait de règles ou non.

À noter que « L’aura du papillon » et « La naissance », contiennent un peu de texture ici et là, faite à partir de végétaux séchés. Et autre anecdote, à laquelle il peut être difficile de croire, le grand personnage qui ressort à droite dans « La naissance » n’était pas du tout intentionnel!

Les oeuvres ci-dessous ont été créées en 2013, à Kelowna et elles sont disponibles à l’adoption.

Si l’une ou plusieurs de mes acryliques sur toiles non-tendues vous plaisent, je vous invite à me contacter à florenceberthold@gmail.com pour faire votre offre en mentionnant le ou les titres qui vous intéressent.

Je me réserve évidemment le droit de refuser une offre si je ne me sens pas confortable à laisser partir une œuvre au prix proposé. Je vous fait confiance de prendre en considération que chacune de ces œuvres est unique, m’a demandé du temps et du matériel.

À noter que les taxes et les frais d’envoi sont en sus (et à déterminer selon votre offre et votre destination). Une facture sera créée via Square pour le paiement. Toute vente est finale. Pour ceux qui veulent venir la chercher à mon atelier, il y aura des dates de portes-ouvertes (voir sur la page d’accueil) et possibilités de venir sur rendez-vous.

Je vous remercie à l’avance pour votre générosité et votre encouragement dans mes projets futurs. Si le cœur vous en dit, merci de partager cet article dans votre entourage, peut-être qu’un de vos proches sera ravi de faire l’acquisition d’une de mes œuvres originales ou de commencer son magasinage de Noël!

Paix et Amour

Florence

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