Mis en avant

Pas juste une peinture…

Mettre de l’ordre, acrylique sur bois, 24″ x 18″

La première chose que j’ai envie de partager avec vous au sujet de mes oeuvres, c’est que je ne les crée pas pour qu’elles servent de décoration. Évidemment, elles vont habiller un mur à merveille et illuminer une pièce, mais se limiter à leurs qualités décoratives, c’est un peu comme acheter une Porsche et ne circuler que sur des routes limitées à 40km/h.

On ne choisit pas mes peintures simplement par coup de coeur, c’est surtout une question de résonance. Pour comprendre mon travail, il faut revenir aux premiers peintres de l’abstrait. Je pense ici à Vassily Kandinsky et Hilma af Klint. Pour ces artistes, ce n’était pas tant le résultat visuel qui comptait, mais plutôt une façon de « matérialiser » le monde spirituel, d’accéder à cette partie irrationnelle de notre être que les mots ne peuvent décrire et que le mental ne peut appréhender. Le tableau devient une expérience à vivre et non quelque chose à comprendre ou à juger.

Pour moi, peindre est une façon d’ouvrir une porte vers ce monde spirituel et de le laisser entrer pour déposer une marque. J’ai choisi de peindre à l’acrylique, car ce médium me permet d’utiliser de l’eau. L’eau a un rôle important, car elle reçoit les vibrations qu’on lui donne, ce qui transforme sa structure, comme l’a démontré le Dr. Emoto avec les cristaux d’eau. Lorsque je peins, il n’y a pas seulement de la peinture acrylique qui va sur le support de bois. En fait, la première couche en est une de purification et la seconde, une d’énergie et d’intention. Le principal médium, c’est moi. Non, comme une artiste qui vient exprimer ses émotions, mais comme un canal qui écoute les instructions qu’elle reçoit et qui les met en oeuvre.

Alors, si vous me demandez d’où vient mon inspiration, je vous répondrai qu’elle est guidée par l’âme. Peindre n’est qu’une infime partie de mon travail. Mon véritable travail est de cultiver la paix intérieur et l’amour inconditionnel, car l’énergie répond aux intentions et j’ai le souci d’accueillir cette énergie dans mes oeuvres avec le moins d’interférence possible. C’est pour cela que je peins dans un état très proche de la méditation, au-delà des émotions, des interprétations et des concepts mentaux.

J’ai commencé à faire des peintures d’énergies par hasard. En 2017, quand j’ai développé ma façon de peindre, je ne cherchais qu’à illustrer la transformation, l’impact que nous, humains, avons les uns sur les autres. Je dois avouer que mes premières peintures étaient assez sombres et que rapidement, j’ai ressenti le besoin de les habiller de blanc. Durant cette année, qui était la dernière de mon Bac, je peignais dans un studio que je partageais avec trois classes différentes. Je n’avais aucune idée de l’impact que ces quelques quarante personnes pouvaient avoir sur mon travail. Ce qui est ironique puisque c’est justement l’impact entre humains (et autres êtres vivants) que je voulais montrer!

C’est en 2018 que j’ai commencé à remarquer que le visuel de mes peintures était influencé par l’environnement direct. J’ai vu un premier changement en passant du studio d’une école situé en ville et partagé avec d’autres étudiants à une pièce rien qu’à moi, dans ma maison entourée d’arbres. Mais c’est surtout en montrant ma façon de peindre à une de mes sœurs, puis à une cousine, que j’ai vu le plus gros impact dans le visuel et dans ma façon de peindre. Puis ma mère m’a commandé une peinture pour une amie et en la voyant, elle m’a dit que ça ressemblait à leur relation.

En 2019, j’ai décidé d’étudier la relation entre les peintures que je faisais et l’énergie des gens, j’ai donc reçu plusieurs dizaines de personnes dans mon studio tout au cours de l’année. J’ai photographié et pris en notes chacune de mes étapes. J’ai posé les mêmes questions à chaque participant. J’ai ensuite analysé les étapes des cinquante peintures réalisées. Malgré mon analyse des matériaux, je n’ai pas été en mesure d’expliquer pourquoi certaines fois la peinture réagit d’une façon et que d’autres fois, elle fait l’opposé. Mes résultats d’analyse additionnés aux réponses des participants m’ont convaincu qu’il se passe réellement quelque chose au niveau de l’énergie.

Je vois mes peintures d’énergies comme un acte de co-création entre la personne qui vient dans mon studio pour voir la création de sa peinture d’énergie personnalisée et moi. Je suis l’outil qui permet de créer l’œuvre, mais c’est la personne à qui l’œuvre est destinée qui lui donne du sens. Mon travail consiste également à guider cette personne dans sa recherche de sens, à l’accueillir dans son vécu avec bienveillance et à lui montrer comment se servir de sa peinture d’énergie, qui est avant tout un outil d’entraînement pour se connecter à l’âme.

Les peintures d’énergie sont un complément à la méditation. Pour ma part, j’ai beaucoup plus de facilité à contempler mes œuvres pendant de longues périodes qu’à rester assis en lotus pour méditer. Pour mon bien-être, je fais les deux. Plus nous consacrons de temps à l’âme, en se libérant des tracas du quotidien, plus nous devenons alignés, intuitifs et faisons des choix justes; cela crée une sorte de magie dans nos vies alors que les hasards heureux ou les synchronicités semblent se multiplier.

Je vous partage ici l’entrevue que Nous TV est venu réalisée dans mon studio en janvier 2020 pour vous donner un bref aperçu de moi en action. Si tout ce que je viens d’écrire résonne avec vous et que vous voulez en savoir plus sur mon service de peinture d’énergies, je vous invite à me contacter et à visiter la page qui y est dédiée en cliquant ici

Peluches – outils de manifestation

Bonjour à vous,

Après quelques temps sans écrire, j’ai une petite poussée ce matin, alors que je trouve la réponse à une question qu’on m’a posée à plusieurs reprises et pour laquelle je n’avais que des ébauches de réponses. Ma famille et mes amis connaissent la plupart de mes peluches principales, parce qu’elles font partie intégrante de ma vie. Quand je vais en vacances quelque part, j’en amène plusieurs avec moi. Elles font partie de ma famille.

C’est quelque chose qui est complexe à expliquer à quelqu’un qui n’a pas de peluches et évidemment, je ressens toujours un peu la peur du jugement. Les peluches, c’est pour les bébés et les enfants, comment se fait-il qu’à 42 ans, ça prenne encore autant d’espace dans ta vie? On ne m’a jamais posé la question ainsi, mais c’est difficile, avec mon bagage, de ne pas l’entendre sous-entendu quand quelqu’un me demande qu’est-ce que je fais avec des peluches.

Jusqu’à maintenant, j’ai répondu que ça me permet de garder mon coeur d’enfant. C’est une façon de jouer comme une autre. Ça garde un lien précieux avec ma créativité intérieure. Ce sont des personnages que je crée et qui me font rire. Toutes ces réponses sont vraies. Même si je ne l’ai pas encore lu dans un livre de psychologie (si vous, vous l’avez lu, merci de me le partager), jouer est un besoin fondamental. Il n’y a qu’à voir l’attrait des hommes pour les machines. Elles sont plus grosses et plus performantes que leurs jouets d’enfant, mais c’est aussi amusant! Non? Le jeu amène de nouvelles perspectives, ça allège la vie, ça développe le plaisir, la spontanéité. Je ne parle évidemment pas des jeux d’argent qui font tout le contraire.

Ce matin, en partageant une photo de peluches à une amie et en nommant ce que ces peluches m’apportaient, je me suis rendue compte, qu’il y avait une couche plus profonde à leur présence dans ma vie. Je le pressentais déjà, mais il me manquait un morceau de compréhension. Il y a quelques semaines, j’ai commencé un projet de peindre chacune de mes peluches et de faire un jeu de tirage de cartes, ce qui implique de les décrire et de mettre de la lumière sur leur personnalité. Je suis rendue au quart de la création de mon jeu (j’en ai une centaine en tout), mais le pourquoi de l’importance de toutes ces magnifiques créatures dans ma vie n’était toujours par clair.

En fait, parmi toutes les peluches que j’ai, il y en a que j’ai reçues. Il y en a que j’ai achetées parce que je les trouvais belles. Il y en a que j’ai achetées pour d’autres peluches, parce qu’elles me les demandaient (oui, mes peluches parlent et demandent!) Elles n’ont pas toutes le même impact. La plupart sont comme des figurantes, des personnages secondaires (qui peut-être auront un rôle plus déterminant un jour?) et quelques-unes sont très significatives.

Ce sont des peluches significatives que je vais vous parler maintenant, afin d’illustrer comment, quand on se détache de la connotation que c’est pour les enfants, elles sont des outils très puissants!

Balou fait partie de ma vie depuis bientôt 21 ans. J’étais dans ma première année de vie en couple avec un homme qui m’avait réconcilier, par ses cadeaux, aux peluches que j’avais malheureusement délaissé à l’adolescence. Balou est la première peluche qui m’a parlé. Les autres avant ne parlaient qu’entre elles, je n’étais jamais inclus dans le jeu. En d’autres mots, je jouais sans m’inclure. Ce qui est très significatif, parce qu’enfant, les peluches étaient la voix que je m’autorisais à prendre dans ma famille. J’étais complètement effacée, par une culpabilité dont je n’étais même pas consciente à l’époque. D’être rendue en couple, j’étais beaucoup plus affirmée, car ce n’était pas possible de revivre l’effacement que je m’étais imposée enfant et adolescente. C’est comme si je commençais à exister. Balou était à la fois, le symbole de ma présence, la représentation de ce qui m’avait manqué jusqu’à maintenant (une sorte de frère jumeau) et un ami qui me voyait et pour qui j’existais. Il a amené beaucoup de douceur et de tendresse là où il n’y en avait pas eu.

Bébeth

Bébeth est sans doute la plus connue de mes amis plus récents, car elle me suit vraiment partout!! Elle est un peu collante, mais tellement attachante et drôle! Bébeth est arrivée dans ma vie durant mes études en art. J’osais de plus en plus mes couleurs et je m’assumais finalement dans ma créativité. Elle représente l’audace d’exister telle que je suis. Évidemment, j’ai encore beaucoup à apprendre d’elle, car elle n’a pas de filtre et elle ne s’inquiète pas de savoir si elle dérange, puisqu’elle met beaucoup d’énergie pour être dérangeante!! J’apprends Bébeth, j’apprends. Un petit pas à la fois…

Bibitigre

À la base, j’ai acheté Bibitigre à une date symbolique, pour rendre une journée triste plus joyeuse. Au lieu de penser au départ d’une personne que j’aimais, je pouvais aussi penser à l’arrivée de cette petite créature tigrée. Il m’a fallu plusieurs semaines pour l’apprivoiser, car c’est une peluche qui n’a pas de sourire. Pourtant, au fil du temps, j’ai l’impression qu’il sourit de plus en plus. Bibitigre a la personnalité d’un petit enfant. Il voit la vie avec beaucoup d’innocence et passe son temps à faire des demandes. C’est ce qu’il m’apprend à faire. Oser demander. Et bon, il est tellement mignon que c’est difficile de refuser…mais oui!

Minitigre

Minitigre était une demande de Bibitigre. Quand je l’ai commandé, je pensais qu’elle serait la même grandeur que lui, finalement elle est plus grande. Elle est arrivée il y a seulement quelques semaines. Comme avec Bibitigre au début, je suis en apprivoisement. Je sais qu’elle est importante et qu’elle a quelque chose à m’apprendre, mais je ne suis pas tout à fait rendue là. Pour l’instant, elle me renvoie mon propre questionnement. Je pense qu’elle est la manifestation de ma chaman intérieure et qu’elle transmute le négatif en célébration. J’ai hâte de développer plus d’attachement pour elle, de voir à travers elle toute ma grandeur.

Pour moi, les peluches sont des outils de manifestation. Elles me permettent d’incarner les facettes de moi que j’apprends à assumer, à mon rythme, au quotidien. Tout comme la danse, la peinture, l’écriture, le collage, le dessin, la sculpture, animer des peluches permet à l’inconscient d’occuper un espace et de participer activement à l’expression du vivant en soi. C’est un outil à la portée de tous!

Si jamais mon texte vous a inspiré et que vous êtes prêts à assumer de vivre avec une peluche, voici quelques suggestions:

-Faites confiance à votre intuition pour la choisir, car en fait, c’est la peluche qui vous choisit. (pour Bébeth, j’ai à peine donner un coup d’oeil dans sa direction qu’elle m’appelait!)

-Ne lui mettez pas les mots dans la bouche, écoutez-la et répéter ce qui vous vient. C’est peut-être bien votre inconscient qui parle… Si rien ne vient, soyez patient.

-Plus vous lui donnerez de l’attention, plus ce qu’elle représente se manifestera. Mes principales peluches sont presque toujours à côté de moi dans la maison. Heureusement, elles ne parlent que si je leur donne la parole, mais elles sont physiquement présentent et je suis convaincue que c’est justement l’aspect physique de leur existence qui concrétise l’aspect sur lequel je travaille (prendre ma place, exister, oser, etc). Elles ont un rôle similaire à mes peintures d’accompagnement, c’est la puissance du symbole qui agit comme agent de création. Et bon, elles sont douces et toujours prêtes à donner de l’affection au besoin!

Vives les peluches!!!

Je vous souhaite une belle journée pleine de douceur!

Fleuressence

Les détours qui nous ramènent au chemin de départ

Bonjour à vous,

Aujourd’hui, j’ai l’élan de partager ma réalisation du matin, qui a pris un certain temps à devenir une évidence pour moi. J’en profite pour faire un bilan de vie, ou presque haha!

La semaine dernière, j’ai pris la décision de ne plus alimenter la partie « entreprenariat » qui venait avec le fait d’être artiste à temps plein. Cela veut dire que vendre mes créations ne fait plus partie de mon focus. Cette décision est venue juste après le renouvellement de ma boutique en ligne pour la prochaine année, alors celle-ci restera active jusqu’en juillet 2023, mais je n’y ajouterai pas de nouvelles peintures et au fil des semaines, le choix risque de diminuer, car je pense déjà à réutiliser quelques supports de ces peintures pour faire de nouvelles créations. Tel est le cycle de la vie! Je vous mets le lien de la boutique ici, https://coeurcreationarttra.wordpress.com/art/, au cas où vous en aviez « spotté » une et que vous attendiez le « bon » moment.

L’envie d’écrire un article n’est pas tellement pour parler de mes peintures qui sont à vendre ou non, mais plutôt d’illustrer les pièges dans lesquels je suis tombée et qui m’ont éloignée de ma voie.

J’ai toujours eu la chance d’être créative et les conditions dans lesquelles j’ai grandi ont certainement donné beaucoup d’importance à mon imagination. L’endroit où j’ai grandi était un terrain de jeu incroyable! J’ai beaucoup de gratitude pour toutes les heures que j’ai pu passer dans la nature, à simplement vivre loin de toutes les préoccupations que peuvent porter les gens. Ça m’a permis de développer une connexion sacrée avec ce qui est.

Plus tard, quand mes parents ont déménagé au Québec, je me suis sentie déracinée. C’est là que l’écriture est entrée dans ma vie. À l’âge de douze ans, j’écrivais des poèmes pour sortir toute la noirceur qui commençait à m’envahir. Jouer de la guitare m’a également permis de traverser mes années de secondaire, où mon mal de vivre était à son summum.

Puis, j’ai vécu ma première relation amoureuse, où mon copain de l’époque m’a dit qu’il avait rêvé que j’étais reconnue pour mon livre « Les émotions humaines ». Livre que je n’ai pas encore écrit, mais pour lequel, j’ai fait quelques tentatives. Aussi banal que ça semble être, c’est là que j’ai pris mon premier détour. Quelle belle idée d’écrire sur le thème des émotions humaines, alors que mes poèmes sont le réceptacle de mes émotions depuis plusieurs années, me suis-je dit! Ça semblait la voie à suivre. Mais je n’ai plus jamais écrit aussi bien qu’avant cette étape-là.

Je me suis mise à poursuivre ce rêve d’être écrivain. J’ai fait un BAC en littérature, profil création. Très ironique d’avoir à lire pleins d’autres auteurs, quand à l’intérieur de moi, je n’avais pas besoin de la voix des autres pour mettre les mots sur le papier. Je ne comprenais pas encore l’importance de l’écriture pour moi. Qu’est-il arrivé en cherchant à devenir écrivain? J’ai commencé à avoir un lecteur qui lisait par dessus mon épaule tout le temps! Assez castrant merci! Mais j’ai continué d’essayer. Au point où en 2012, j’ai décidé de quitter complètement le circuit de travail standard pour me consacrer à l’écriture uniquement. À ce moment-là, j’ai commencé à peindre plus sérieusement. Je n’arrivais pas à écrire plus de 2-3h par jour et comme ça me prenait beaucoup de jus de cerveau, une activité comme la peinture venait rééquilibrer. À ce moment-là, je faisais de l’aquarelle, car j’aimais la transparence et la vivacité des couleurs. J’avais trouvé une façon de peindre à l’aquarelle bien à moi, n’ayant jamais suivi de cours de peinture ou lu sur la question!

Le deuxième détour est arrivé lorsque j’ai été à une exposition et que j’ai parlé avec un artiste qui faisait des toiles très colorées aussi. Je lui montre une photo de ce que je fais (à ce moment-là, juste pour le plaisir) et il me dit: « tu devrais peindre à l’acrylique, les maisons des gens d’ici ont trop de fenêtres et ils n’achètent pas d’aquarelles ». Et boum, l’idée de vendre mes oeuvres devenait plus sérieuse et si je voulais réussir, il fallait faire….. ce que j’ai fait! Très rapidement en plus.

Troisième détour: j’ai décidé de faire un BAC en arts et média, histoire d’en savoir un peu plus sur l’art, car comme pour l’écriture, je n’avais pas vraiment de culture générale à ce sujet! Durant mon BAC, on m’a appris à analyser, à détailler, sortir des tonnes d’idées, référencer, etc. On m’a appris qu’il fallait réfléchir avant de penser à créer quoi que ce soit. Apparemment que les meilleures idées ne pouvaient par être les premières qui venaient, qu’il fallait creuser plus loin… Malgré tout, j’ai quand même choisi de faire ma dernière année de BAC sur le thème du lâcher-prise en peinture, ce qui m’a amené à créer les peintures que je fais aujourd’hui. Mais là encore, détour. Alors que mon projet était de montrer, à travers la peinture, comment chaque influence extérieure a un impact sur l’humain, qu’il en soit conscient ou non, ma prof considérait que mes toiles étaient terminées après 4 semaines, alors que j’avais prévu peindre dessus pendant 32 semaines! C’est là que j’ai commencé à peindre en quantité!

Mêlé à mes années de BAC, il y a eu les expositions de différentes envergures, les expériences de galeries collectives et tout ce qui vient avec: les conseils et trucs des autres artistes, les préférences visuelles du public, le soutien des gens qui m’aime. Ce qui m’a évidemment amené sur la voie de devenir artiste professionnelle et de vendre mes créations que beaucoup disent apprécier.

N’ayant pas eu de support dans mon BAC par rapport au marketing, j’ai fait mes propres recherches, suivi des petites formations en quantité et j’ai mis en action ce que je pouvais. Malgré beaucoup de travail, mon entreprise n’a jamais vraiment décollée. Pourquoi me demanderez-vous? Est-ce que je n’y ai pas assez mis d’efforts? Pas assez cru en moi? Les efforts, je les ai mis au point de perdre mon élan de créer. Mais en effet, je n’ai pas assez cru en moi. Parce que je ne savais pas pourquoi je créais réellement. Aujourd’hui, j’en prends finalement conscience et il n’y a que ça qui importe. Voyez-vous, je n’ai jamais eu l’ambition de la plupart des artistes, d’avoir une renommée internationale ou de faire des tonnes d’expositions un peu partout pour montrer mes oeuvres et les vendre. Pourtant, j’adore ce que je fais et il n’y a pas beaucoup d’oeuvres que je mettrais à la place des miennes dans ma maison. Ce qu’il y a de précieux quand je crée, c’est que je suis en contact direct avec mon âme. Je passe du temps de qualité avec elle, beaucoup plus que si je médite simplement. C’est en créant que j’ai accès à toutes les réponses de la vie. Créer est l’outil le plus précieux que je possède, car il m’amène une meilleure compréhension de ce qui m’entoure et de qui je suis. Créer m’amène sur un chemin sans cesse renouvelé, à découvrir.

Quand on regarde une peinture, il est facile de ne voir que ce qui se trouve en face de soi, alors qu’elle donne accès à tout un monde!

Voilà, je réintègre mes créations comme outils de sagesse uniquement, afin de me libérer de toutes les déformations que le regard de l’autre peut amener, surtout dans un processus de vente! Il me fera toujours plaisir de vous partager ce que je fais, car mes créations demandent à être vues et il en sera ainsi. Je fais confiance, que si lors de mon processus créatif, j’en venais à créer une peinture qui vous est destinée, vous saurez la reconnaître et venir vers moi la chercher!

Je conclus en vous partageant cette peinture de 2018, « Se libérer du passé pour renaître à soi », de ma série Âme guérison. C’est loin d’être ma peinture favorite, mais le thème se prête bien à la situation, alors voilà!

Je vous souhaite une belle journée et je vous invite à regarder de temps en temps, si les choix que vous faites sont réellement les vôtres, où si comme moi, vous avez oublié de regarder à l’intérieur de vous si ça vibrait.

Paix et amour

Fleuressence

Retour à Soi

Bonjour à vous,

Voilà quelques jours que l’idée d’écrire un article plane et je décide de m’y mettre en ce beau lundi matin, sans trop savoir ce qui sera le message principal. Je sais, je ne vais presque plus sur les réseaux sociaux et vous voyez de moins en moins ce que je produis. J’ai beaucoup ralenti la production d’ailleurs, car je suis en transition. Transition de quoi? j’ai envie de dire, transition alchimique! Déprogrammation majeure. Je vous en ai certainement déjà parler dans d’autres articles, (ou pas hihi?!) comme sûrement la majorité d’entre vous, j’ai grandi avec l’idée que seul le rationnel était important. C’est ce qu’on m’a appris à l’école, c’est ce que j’ai vu valorisé en société et comme j’avais de la facilité à l’école, c’est définitivement quelque chose pour quoi je me suis donnée de la valeur moi-même.

Même lorsque j’ai appris dans des enseignements plus ésotériques ce qu’était la réelle fonction du mental, j’ai continué de l’utiliser comme je l’avais toujours fait. Il faut dire que j’ai un certain plaisir à analyser, faire des liens, créer du sens. Ce qui est parfois utile, mais certainement pas nécessaire 14h par jour! Voyez-vous, la fonction du mental est de recevoir les informations transmisent par le corps, via nos sens et la voix de notre intuition. Toutefois, j’ai été habituée à utiliser mon mental pour faire toute sorte de chose: organiser ma journée, créer des choses (projets créatifs, écriture), me défendre de mes ressentis, essayer de faire du sens coute que coute, etc. Je lisais ce matin que c’est environ 60 000 pensées qui traversent notre esprit par jour. Pas étonnant que beaucoup ressentent de la fatigue et qu’avec ce qui se passe dans le monde, les pensées anxieuses deviennent « normales ».

Depuis les dernières semaines, je suis en réappropriation d’incarner ma vraie nature. Ce qui est quelque chose de très abstrait à expliquer. C’est quoi la vraie nature? Pour moi, c’est ce qui est là avant les conditionnements. Mais comme ceux-ci arrivent dès notre jeune âge, je n’ai pas tellement de mots pour décrire ce à quoi je tends. Je pense que je suis plus dans le comment en ce moment. Je découvrirai ce qui était là depuis toujours quand:

-j’aurai intégrer mon rythme naturel, qui n’a rien à voir avec mon mental ou mes capacités/habiletés;

-chaque action sera un choix avec ce qui est présent là, car j’aurai assez confiance en moi et en la vie pour ne plus me projeter dans le futur à chaque nouvel élément entrant dans ma journée;

-je prendrai le temps de vivre mon moment présent;

-je serai pleinement incarner dans mon corps pour être à l’écoute de ses fluctuations, de ses messages;

-ça ne sera plus ce que j’aurai appris dans mes études ou mes lectures qui guideront mes décisions, mais plutôt ce que je sais profondément à l’intérieur de moi;

-je vivrai pour moi et non pour les autres;

-j’agirai en fonction de mes En-vies et non de mes faut-qu’ons.

Et bon, on peut lire cette liste et dire, c’est une belle utilisation du mental que tu viens de faire! Dans ce cas-ci, ça me semble utile. Je ne dis que je ne l’utiliserai plus du tout, simplement que je ne veux plus que le mental décide de ma vie, car cela empêche bien souvent son rythme naturel et sa magie.

J’ai la chance extraordinaire d’avoir un été, où en dehors de quelques célébrations, je n’ai rien de prévu. Ce n’est pas la première fois que j’ai cette opportunité de ne rien planifier. La pandémie a été une belle opportunité pour cela. Bien que le désir était déjà là en 2020, je n’étais pas tout à fait prête à sauter dans le « vide » de ne pas avoir de projets, de ne pas savoir ce que je ferais de mes journées. J’avais peur de l’ennui qui m’a si longtemps habitée, voir déprimée. Aujourd’hui, cette peur n’est plus là et je suis prête à faire l’espace nécessaire pour accueillir/découvrir l’entièreté de l’Être que je suis, de la Vie qui m’habite.

Je sens que ce que j’avais envie de partager est fait. Je ne mettrai pas de focus sur le développement de mon entreprise, sur la visibilité de l’Atelier Âme-Art, à moins que ça soit ce qui est juste dans l’énergie à ce moment-là. Je fais confiance que ceux qui auront envie ou besoin d’une peinture d’accompagnement, seront guidés vers moi. Je sais, ça fait très pensée-magique et pas du tout sérieux. Mais c’est ce qui est aligné avec mon énergie en ce moment. La vie m’a dernièrement montré à bien des reprises que les choses se font que j’y mette de l’énergie ou non!

Je vous souhaite un bel été, où vous déciderez peut-être, quelques minutes par jour, de vous créer un espace/temps sacré pour simplement Être, sans que quelque chose ou quelqu’un n’interfère avec ce retour soi.

Avec amour et paix

Fleuressence

Je m’ouvre à ma lumière, acrylique sur bois, 30″ x 40″

Stop! On arrête les moteurs!

Bonjour à toi qui lis ces lignes,

Ce matin, j’avais au programme de la journée de faire mes publications programmées sur Facebook pour le mois de mai. Depuis janvier, à la suite des formations que j’ai suivi à propos des interactions sur les réseaux sociaux et de l’artiste entrepreneur, je m’étais fait toute une planification de ce qui serait publié à chaque jour, ou presque, pour l’année 2022! Ça me donnait l’impression de donner de l’importance à mes produits et services.

Depuis quelques semaines, je mets mon principal focus sur la présence à moi, afin de m’ancrer de plus en plus. J’ai tendance à beaucoup vivre dans ma tête. Ce n’est malheureusement pas toujours satisfaisant et bien souvent fatiguant. Je suis donc dans une démarche d’être plus présente à mon corps et à mes ressentis. C’est ce que j’ai appris dans mon année et demi de formation au CRAM. Être présente à ce qui est là. Pas toujours facile. Parce que ce qui est là, ça peut être drôlement inconfortable. Ce n’est pas pour rien qu’il est facile de se laisser entraîner dans les divertissements et les projets à ne plus finir, ça nous coupe de ce qui peut être inconfortable dans le moment présent. En s’occupant, on n’a plus besoin d’y penser. Le problème, c’est que ça ne soulage que sur le court terme. L’inconfort demeure et se fait de plus en plus criant, jusqu’à ce qu’il devienne impossible de ne plus l’entendre. Bon, je vous rassure, je ne suis pas dans une position inconfortable au point de m’en rendre malade en ce moment. Mais à force d’être présente à moi, je prends de plus en plus conscience de mes fonctionnements et de la cohérence ou de l’incohérence de mes actions. Aujourd’hui, de faire ma petite planification du mois de mai sur Facebook, ce n’est pas cohérent. Je pourrais le faire pareil, ça ne me prendrais que quelques heures…. à la place, je prends le temps de m’intérioriser et de voir pourquoi ça résiste? Pourquoi il n’y a pas de plaisir? Qu’est-ce que je peux faire pour que ça soit joyeux?

La réponse se présente assez rapidement. Plus on pratique la présence à soi, plus les réponses sont claires et rapides. Je suis dans un entre-deux. En fait, j’ai l’impression qu’il y a plusieurs entres-deux en ce moment. Ça bouge tout en étant au ralenti. Il est temps de remettre les pendules à l’heure et d’arrêter les moteurs!

Au fil des ans, j’ai reçu le surnom de « machine » par plusieurs. Je grimace à vous l’écrire. Bien qu’il y avait une sorte d’admiration des gens qui me l’ont « offert », je n’ai jamais été confortable de recevoir ce qualificatif, car voyez-vous, je suis humaine, pas une machine. Pourtant, j’ai fonctionné pendant des années à plein régime, prenant les piles de travail et passant à travers assez rapidement pour en prendre plus que nécessaire. J’étais efficace, assez précise, motivée, disciplinée, organisée, etc. J’étais surtout sur un automatisme d’en faire le plus possible pour que le temps passe rapidement. La peur de l’ennui était monstrueuse. Ça me prenait des projets sans arrêt. Quand j’arrivais vers la fin d’un projet, j’étais déjà en train de penser au prochain, car l’entre-deux, je trouve ça vraiment souffrant!

Pourtant, en ce moment, je prends le temps de m’assoir dans les entres-deux que je suis en train de vivre, parce que je n’ai plus l’énergie de m’étourdir de 400 projets. J’en ai marre de me disperser et de me perdre du même coup. La société d’expansion et du toujours plus, ça ne me parle pas. Ça ne m’a jamais parlé, mais là je suis prête à faire le pas d’aller contre-courant, de travailler la non-productivité, de ralentir suffisamment pour ressentir. Prendre une pause. N’agir que lorsque le mouvement se fait sentir de l’intérieur, comme une vérité absolue. Mettre le mental à off et passer par dessus bord les « faut qu’on », les « y vont penser quoi » et tralala.

En cette journée de veille de Pâques, j’ai envie de m’offrir de renaître à qui je suis, ni plus ni moins; de sortir de ma tête qu’il y a des algorithmes qui gèrent ce que je publie et que par conséquent, je devrais faire ceci comme ça et cela comme ci. J’ai envie d’explorer ce que je me propose de vous offrir dans un futur plus ou moins proche: un accompagnement d’ancrage et de présence à ce qui est là, peu importe ce que c’est. Ce n’est pas tout à fait clair le quand, où, quoi, comment. Je suis encore à découvrir des outils et à les perfectionner, mais je sais que ma mission est d’apprendre aux autres l’écoute et la créativité dans toutes leurs subtilités, de redonner à chacun la clé de son pouvoir. Ça me parle énormément! Je vois bien que mon chemin n’est pas encore tracé. Et même si j’aime explorer les voies parallèles, je vois bien que je me sens vite limitée par ce qui vient de l’extérieur.

De m’assoir dans mon entre-deux me demande du courage. Le courage d’être différente. Le courage de me faire confiance de A à Z. Le courage de prendre le temps. Le courage d’arrêter la machine pour la reprogrammer, en cohérence avec les valeurs que je porte et non celles de la logique ou celles qui sont déjà acceptées et connues. Le courage de faire le chemin sans savoir où cela me mènera. Ça me demande aussi l’humilité de me tromper, d’être imparfaite, voire marginale ou simplement humaine.

Tout ça pour vous dire que je ne ferai plus de publications programmées à l’avance à partir de mai. Vous me direz sûrement que vous ne saviez pas que c’était programmé d’avance, hihi. Et bien oui! Ça prend une discipline incroyable pour publier à chaque jour sans faute ou quelqu’un qui est payé pour le faire à ma place! Je vais me donner le droit de sauter des journées ici et là, voir même d’oublier. À présent, mon intention est de publier en présence et en conscience de qui je suis et non de ce que les lois changeantes du marketing proclament. Je prends le temps de l’écrire ici, car je suis consciente du dépassement que ça va me demander et j’espère que vous serez là pour interagir avec moi lorsque l’élan sera là.

Arrivez-vous à sortir du pilote automatique? N’hésitez pas à partager vos trucs pour y arriver!

Bonne journée lumineuse

Fleuressence

Je vous laisse avec une image de mon oeuvre « Au coeur du moment du présent »

Série Vibralta – Des peintures qui vibrent!

Bonjour à vous!

Aujourd’hui j’ai envie de vous parler de ma série de peintures d’accompagnement « Vibralta ».

La vague du changement

La série Vibralta se démarque de mes autres séries par l’intégration du blanc et de plusieurs couches de peintures par dessus la couche initiale. Ceux qui m’ont déjà vu peindre savent qu’habituellement, tout se passe en une seule séance afin que les diverses couches de peintures sèchent ensemble et créent le mouvement fluide qui se dégage de mon art.

Libéré

Les couches de peintures que j’ai rajouté après ma séance initiale ajoute une touche de vivacité, de spontanéité, de mouvement capturé sur le vif.

Et en même temps, les espaces plus blancs permettent aux yeux de s’y déposer pour se reposer. La série Vibralta, c’est donc l’harmonisation du mouvement et de la stabilité.

Rêves d’arc-en-ciel

Pour cette série, j’ai eu un certain plaisir à créer des formes arrondies, comme de petites planètes, où se déroule des vies parallèles à la nôtre. On peut donc apprécier l’œuvre dans son ensemble ou par petits fragments. Comme pour toutes mes peintures d’accompagnements, l’intention derrière de mon art, est d’offrir un espace pour se ressourcer, pratiquer la contemplation et reconnecter avec l’âme, car c’est là que se trouve notre essence. Il suffit de prendre contact avec la peinture durant quelques minutes par jour. C’est un complément ou une alternative à la méditation. Personnellement, d’entrer dans l’univers de mon art m’aide à ralentir mon mental et à revenir dans le moment présent.

S’ouvrir à la magie de la transformation

Contrairement à mes autres peintures d’accompagnements, les titres de la série Vibralta me sont venus intuitivement après la création de chacune des œuvres. J’ai passé un certain temps à les observer, à me laisser imprégnée par leurs énergies avant de comprendre ce qu’elles m’invitaient à travailler en moi.

On peut donc les choisir pour leur visuel, comme on le fait habituellement lorsqu’on se procure de l’art visuel, ou pour l’énergie qu’elles portent afin d’initier, de faciliter un changement intérieur.

L’esprit du Tigre

Il me reste une quarantaine d’œuvres dans cette série qui date d’une période où j’étais plus productive!

Je vous souhaite une belle fin de journée!

Paix et Lumière

Fleuressence

Créer avec douceur

Bonjour à tous!

Aujourd’hui, je vous parle de douceur en lien avec la créativité!

La douceur est une façon de rester en contact avec ce qui se passe intérieurement et à avoir une attitude bienveillante envers ce qui peut remonter, envers les difficultés qui peuvent se présenter tout au long du processus.

Je vais parler de ce thème de la douceur à partir de mon expérience et vous verrez si cela résonne avec votre propre vécu. En fait, la douceur est quelque chose de très nouveau pour moi. J’ai été habitué dès mon jeune âge à être exigeante envers moi-même et envers la vie. L’école m’a appris qu’il fallait être intelligente pour réussir. L’aspect du travail en société m’a appris qu’il fallait être toujours plus efficace et performante pour se démarquer des autres et gravir les échelons des promotions. Les entraîneuses de remise en forme m’ont appris qu’il fallait pousser toujours plus fort pour dépasser l’inconfort et forcer les muscles à atteindre leur limite pour promouvoir leur développement. Même si j’étais fatiguée, je demandais encore un peu plus à mon corps ou à ma tête, comme si la fatigue allait disparaître par magie. En fait, les symptômes de la fatigue disparaissaient parfois, mais gentiment, j’ai mené plusieurs fois mon corps à l’épuisement et cela, sans vraiment m’en rendre compte jusqu’à ce que je dépasse totalement les limites.

Je ne suis pas certaine si c’était de l’orgueil ou de la honte qui m’empêchait d’être à l’écoute de mes besoins, mais je considérais les temps de pause ou les moments à ne rien faire comme quelque chose à éviter. J’étais dure envers moi-même, à me pousser toujours plus loin et plus fort, dans les différentes dimensions de ma vie.

Trop c’est comme pas assez et lorsqu’on dépasse les limites, il faut des pauses obligatoires pour retrouver ses énergies. Après mon burnout en avril 2012, je n’ai pris que 6 semaines d’arrêt de travail pour faciliter financièrement la transition vers un nouveau mode de vie. J’ai donc repris le travail de mai à septembre, en étant encore très fatiguée. Quand j’ai donné ma démission en septembre, il m’a fallu 4 mois pour retrouver une énergie normale. C’est à dire, 4 mois à être obligée à prendre la vie plus relaxe. D’ailleurs, régulièrement, aussitôt que je pousse un peu trop, mon corps ne coopère plus et je suis forcée à plusieurs journées sans énergie pour faire grand chose. Je suis donc encore en apprentissage de me donner de la douceur et de planifier ma vie de façon plus équilibrée pour avoir des moments d’action et des moments de repos.

La douceur n’est pas seulement quelque chose qui s’applique à la dimension physique. On peut être dur envers soi-même dans la façon dont on se parle. Je lisais l’autre jour une citation disant que l’on devrait être aussi doux envers soi-même qu’on le serait avec son enfant. Et souvent, cette douceur, on l’attend de l’extérieur. On aimerait que notre conjoint ou notre famille prenne soin de nous et nous chouchoute. On rêve de vacances et de forfait détente, mais la douceur devrait être au rendez-vous tous les jours, pas seulement quelques semaines ou weekend par année.

Dans un contexte de création, on peut avoir de la douceur en s’accueillant là où on est, avec ses réussites et ses difficultés. Ça peut être un moment que l’on prend pour se reconnecter à soi. Ça peut être d’accepter ce qu’on est capable de faire dans le présent, sans tomber dans la comparaison ou la dévalorisation.

On peut avoir de la douceur en choisissant de faire quelque chose qui nous fait du bien, plutôt que quelque chose de très beau pour impressionner les autres, car il y a parfois plus de satisfaction dans le geste que dans le visuel.

On peut avoir de la douceur en choisissant ce qu’on partage ou non de nos créations. Si vous avez des personnes très critiques dans votre entourage, protégez-vous de leurs phrases décourageantes en gardant vos créations pour vous, surtout si vous savez que vous avez une sensibilité à la critique.

On peut avoir de la douceur en se donnant le droit de ne pas réussir du premier ou du deuxième ou du dixième coup. 

On peut avoir de la douceur en y allant progressivement, que ce soit au niveau de la complexité de ce que vous voulez faire ou au niveau du temps ou de l’argent que vous voulez investir dans votre création.

La douceur, ça peut être de simplement se laisser bercer par le flot de la vie, suivre son intuition dans le processus de création et y prendre plaisir!

Et vous? Quelles sont vos ressources pour vous donner de la douceur dans vos moments de création et de manifestation?

J’espère que ce petit texte vous inspirera. Si c’est le cas, merci de le partager autour de vous.

Paix et Lumière

Fleuressence

La dimension mentale dans la création

Bonjour, voici un petit billet qui parle de la dimension du mental et leur rôle dans la créativité.

Quand je pense à l’espace mental dans la création, j’ai envie d’y inclure tout ce qui se passe dans ma tête. C’est à dire, les pensées, les jugements, l’imaginaire, les connaissances, la théorie, les souvenirs, la visualisation, apprendre, comprendre, analyser, calculer, planifier, organiser, interpréter, contrôler, critiquer.

Je ne sais pas comment ça se passe pour vous, mais je peux vous dire que mon mental est mon plus gros obstacle à la détente, à la méditation et à trouver la paix. Pourquoi? Parce que c’est la dimension de mon être qui a été le plus valorisé.

Déjà, parce que c’est la principale dimension sur laquelle le système d’éducation se penche. En plus, j’avais de la facilité à l’école, ce qui est devenu pour moi, une façon de me donner de la valeur. J’avais des bonnes notes et j’ai réussi avec succès à compléter deux Baccalauréats. Ça donne un sentiment de puissance et d’accomplissement. Ensuite, j’ai été reconnu dans mes emplois passés pour mes capacités d’analyses et de précision. Mon expérience de la vie est que la reconnaissance est en grande partie reliée à mes capacités mentales.

Dans le passé, je ne me souviens pas avoir eu de la reconnaissance pour mes dimensions physique, émotionnel ou spirituel, c’est même plutôt l’inverse… La conséquence de cela est que mon mental se prend pour le roi et que parfois, il est difficile de le faire taire.

Malgré tout, j’ai développé une façon de peindre où le seul travail du mental est de recevoir les directives de l’intuition, c’est-à-dire, mettre des mots sur les impulsions reçues.

Et cela m’amène à vous partager les deux fonctions de la dimension mentale : celle de recevoir et celle d’émettre. Et je vous parle de cela, car ça a réellement changé ma façon de créer, de passer d’un mental émetteur à un mental récepteur.

Quand j’étais dans mon mental émetteur, ce que je créais devait satisfaire mes désirs de perfection. Donc je jugeais ce que je faisais et ça n’était jamais à la hauteur de ce que j’avais en tête.

Pendant des années, j’ai créé des peintures que j’aimais à 80%, mais où il y avait toujours un quelque chose qui me dérangeait et que je n’arrivais pas à résoudre.

Le jour où j’ai décidé de complètement lâcher-prise et de me fier à mon intuition en utilisant la fonction réception de mon mental, plutôt que celle d’émettre, j’ai commencé à faire des œuvres que je trouve beaucoup plus satisfaisantes et réussies. Et je crois que cela vient du fait que j’ai lâché le contrôle et que je m’ouvre à ce qui est créé plutôt qu’à vouloir que ça soit d’une façon précise.

J’ai l’impression qu’ainsi mes créations sont plus alignées avec qui je suis. Quand auparavant, je créais en fonction de la perception que j’avais de moi, perception qui n’était pas aussi juste.

Je crois que les fonctions du mental d’émettre et de recevoir sont toutes deux importantes, toutefois, l’école nous apprend surtout à émettre en nous faisant faire des travaux de mémorisation et d’analyses. Il est facile de se sentir supérieur quand notre mental nous permet de comprendre des concepts difficiles et de pousser toujours plus loin nos connaissances. Je pense que la fonction d’émettre se base sur les connaissances accumulées, donc sur ce qui est déjà connu. Et que la fonction de recevoir est celle qui touche à ce qui est nouveau. J’ai lu plusieurs fois que les découvertes scientifiques sont souvent un mélange de 75% de connaissances acquises et un 25% d’intuition. Intéressant, non?

On a tendance à chercher des solutions à partir de ce qu’on connaît et parfois c’est suffisant ainsi. Dans les cas où la solution se situe au-delà de nos connaissances, en utilisant le mental dans sa fonction recevoir, on peut trouver les pistes à suivre, qui vont peut-être demander d’apprendre de nouvelles connaissances, mais qui viendront d’un espace rempli de sagesse.

Avec ce thème de la dimension mentale, j’ai l’impression d’avoir touché quelque chose de difficile à définir, car il reste tellement à découvrir sur les fonctions du cerveau.

Je vous propose une petite expérience. Observer l’image ci-dessous et pratiquer votre fonction réceptrice, en laissant simplement monter des impressions sans chercher à voir quoi que ce soit. Toutes les réponses sont parfaites!

J’espère que ce billet vous a apporté quelque chose. Si c’est le cas, merci de le partager!

Que le meilleur soit!

Fleuressence

Le plaisir!

Je pense que le plaisir est un des éléments les plus importants quand on a envie de développer sa créativité sur une base régulière.

En effet, développer sa créativité demande une certaine discipline, un entraînement. Je sais, ce sont des mots qui peuvent faire un peu peur, mais si nous y allons à notre rythme, ça va s’installer avec aisance. L’idée en fait est de trouver le ou les gestes qui nous amènent de la satisfaction lorsqu’on les répète. Je sais pour ma part qu’il m’est souvent arrivé de vouloir atteindre la maîtrise de quelque chose sans y avoir vraiment mis les efforts parce que je n’éprouvais pas de plaisir durant le processus.

Malheureusement, bien que je croie à la magie de la vie, ça prend quand même du travail pour atteindre ses objectifs et l’idée est de trouver la façon avec laquelle nous éprouverons du plaisir à nous engager dans ce qui compte pour nous. Pour trouver la façon de créer qui nous convient, ça va être important de rester à l’écoute de ce qui se passe à l’intérieur de nous et de l’accueillir.

Je vais vous donner un exemple personnel. Bien que je sois artiste depuis plusieurs années, je ne me considère pas très douée en dessin. J’ai pourtant suivi plusieurs cours, que ce soit durant mes études universitaires en art ou des cours du soir et différents tutoriels faits de façon autodidacte. J’ai appris les techniques pour travailler avec les ombres et la lumière, les points de perspective, etc. Bref, on m’a enseigné tous les outils pour que je puisse être bonne en dessin. Mais la vérité, c’est que j’ai très peu de plaisir en dessinant. J’aime colorier et gribouiller, mais faire un dessin plus appliqué pour moi est quelque chose qui me demande une patience que je n’ai pas et c’est comme ça. Donc, si je me limite au dessin pour pratiquer ma créativité, ça ne va pas fonctionner.

Dans le même ordre d’idée, il y a des gens qui adorent faire du sport, pour moi, c’est plus difficile, mais après avoir essayé plusieurs façons de m’entraîner différentes, j’ai fini par en trouver quelques-unes qui me conviennent suffisamment pour trouver la motivation de prendre soin de mon corps. En restant à l’écoute de moi, j’ai compris que c’était dans le confort de mon salon que ça devait se faire et j’ai trouvé des entraîneuses qui me font rire et qui résonne avec qui je suis. D’ailleurs, cette notion de plaisir est souvent répétée dans les entraînements que je fais. J’aime également me promener en nature, ce qui m’apporte un plaisir sensoriel à tout coup!

À retenir : quand on trouve le plaisir, on trouve aussi la motivation.

À vous de créer quelque chose qui vous apporte du plaisir en le réalisant. Il n’y a pour limite que votre imagination!

Que le meilleur soit, accompagné du plaisir!

Fleuressence

Les reproductions – Giclées

Nous voici déjà au dernier article de ma série Levée de fonds pour vidéos sur la créativité! Je termine cette série en vous présentant quelques reproductions que j’avais fait de certaines œuvres.

Pour ceux qui ne le sauraient pas, une giclée est une impression d’art sur imprimante à jet d’encre haute définition. Cherchant à diversifier mes revenus, j’avais décidé d’offrir cette option abordable à tous qui est presque aussi bien qu’un original. C’était dans la période où je faisais partie d’une galerie collective en Nouvelle-Zélande et où la majorité de nos visiteurs étaient des touristes. Je les avais fait en éditions limitées, mais il m’en reste quelques-unes que je vous propose ici:

À noter qu’il me reste les originaux de Carte de l’univers et de NZ inspiration.

J’ai choisi de ne pas continuer avec les giclées comme alternative à un original, par contre, j’ai une sélection de cartes, d’aimants et de produits dérivés dans mon Atelier Âme-Art, qui est une belle façon de se procurer quelque chose de colorer et d’utile à petits prix. Si vous êtes intéressé(e) par les produits dérivés colorés, je vous encourage aussi à visiter mes boutiques de Redbubble, Art of Where et Le Galeriste.

Je vous invite à me contacter à florenceberthold@gmail.com pour faire votre offre en mentionnant le titre de(s) giclée(s) qui vous intéresse.

Je me réserve évidemment le droit de refuser une offre si je ne me sens pas confortable à laisser partir une reproduction au prix proposé.

À noter que les taxes et les frais d’envoi sont en sus (et à déterminer selon votre offre et votre destination). Une facture sera créée via Square pour le paiement. Toute vente est finale. Pour ceux qui veulent venir la chercher à mon atelier, il y aura des dates de portes-ouvertes (voir sur la page d’accueil) et possibilités de venir sur rendez-vous.

Je vous remercie à l’avance pour votre générosité et votre encouragement dans mes projets futurs. Si le cœur vous en dit, merci de partager cet article dans votre entourage, peut-être qu’un de vos proches sera ravi de faire l’acquisition d’une de mes œuvres originales ou de commencer son magasinage de Noël!

Paix et Amour

Florence

Exposition Precious Nature

Me voici déjà au neuvième article de ma série Levée de fonds pour vidéos sur la créativité! Aujourd’hui, je parle de ma troisième expo solo, intitulée Precious Nature.

Présentée un an après mon exposition Beyond Us, en 2016, Precious Nature est la seule expo solo que j’ai faite jusqu’à maintenant avec un thème plus précis. Certainement influencée par mon BAC en Arts et Média commencé en 2015, j’avais travaillé à un visuel plus cohérent entre les oeuvres. Chacune d’elle était principalement faite à l’acrylique, avec l’ajout d’éléments réalisés à l’aquarelle et marouflés sur le canevas; je fusionnais mes deux styles de peinture favoris en un.

À la galerie Momentum de Nelson (NZ), annexée à une clinique de chiropractie, j’ai présenté 11 oeuvres. Pour chacune d’elle, j’avais non seulement écris un texte, comme lors de ma deuxième expo solo, mais j’avais même créé de petits vidéos que j’ai pu projeter lors du vernissage!

Voici les vidéos des trois œuvres qu’il me reste de cette exposions:

Je vous invite à me contacter à florenceberthold@gmail.com pour faire votre offre en mentionnant le titre de l’œuvre qui vous intéresse. À noter que « Liberté » est chère à mon cœur et que je ne la laisserai pas partir en dessous de 400$.

Je me réserve évidemment le droit de refuser une offre si je ne me sens pas confortable à laisser partir une œuvre au prix proposé. Je vous fait confiance de prendre en considération que chacune de ces œuvres est unique, m’a demandé du temps et du matériel.

À noter que les taxes et les frais d’envoi sont en sus (et à déterminer selon votre offre et votre destination). Une facture sera créée via Square pour le paiement. Toute vente est finale. Pour ceux qui veulent venir la chercher à mon atelier, il y aura des dates de portes-ouvertes (voir sur la page d’accueil) et possibilités de venir sur rendez-vous.

Je vous remercie à l’avance pour votre générosité et votre encouragement dans mes projets futurs. Si le cœur vous en dit, merci de partager cet article dans votre entourage, peut-être qu’un de vos proches sera ravi de faire l’acquisition d’une de mes œuvres originales ou de commencer son magasinage de Noël!

Paix et Amour

Florence